Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un blog...

Voili voulou premiers articles édités reste a vous de poster pour me donner envie de continuer !
 

Recherche

14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 19:52

LES ARTICLES DE PANSEMENTS


I ) CRITERES DE CLASSIFICATION :


A ) Le niveau fondamental :


Ils peuvent être classés en 2 catégories :


  • les pansements primaires : ils sont en contact immédiat avec la plaie (ex : compresse)

  • les pansements secondaires : ils sont en contact avec la peau saine, en association pour couvrir ou pour fixer ou encore pour maintenir un pansement primaire (ex : bandes, sparadrap)


B ) Le second niveau :


Pansements primaires ou secondaires peuvent être classés par fonction ou par mode d'action.


II ) LE COTON :


A ) Définition :


Il est composé de fibres obtenues à partir de graines de cotonnés. Il est soit hydrophile soit hydrophobe selon qu'il a été débarrassé ou non de ses matières grasses naturelles.


B ) Différentes catégories :


  • coton hydrophile : 99,9 % des ventes à l'officine

    Il est utilisé pour nettoyer la peau saine

  • coton hydrophobe ( = coton cardé ) : Il a pour but d'assurer une protection hydrophobe mécanique, d'assurer un effort termogène, de rembourrer et de colmater des orifices naturels.


C ) Utilisation :


Suivant sa présentation le coton sera utilisé pour le nettoyage et les soins courants.


D ) Présentation :


  • Le coton roulé : Il se présente enroulé en nappe d'une largeur de 25 à 30 cm, en 500 g ou 1kg.

  • Le coton accordéon : C'est le plus courant. Il se présente en 50, 100, 250, 500 ou 1000 g.

    Il peut être prédécoupé et plié une face envers, une face endroit.

  • Les boules : Deux types : 0,5 et 0,7

    Les sachets peuvent être de 500, 700 ou 1000 boules.

  • Les carrés de coton


E ) Produits apparentés au coton :


  • coton tiges

  • collutoires : gros coton tiges pour désinfecter l'arrière gorge.

  • écouvillons : pour les prélèvements.




III ) LA GAZE HYDROPHILE :


Duitage : Nombre de fils en chaîne et en trame par cm2 d'une gaze.

Grammage : Il définit la masse en gramme d'un produit soit par m2, dm2 ou cm2.

Pliage : C'est l'opération qui consiste à plier des pièces de tissu ou de non tissé.


A ) Bandes de gaze hydrophile de coton :


1 ) Définition :


Ce sont des bandes de tissu naturel non élastique et qui sont présentées en rouleau de longueur et de largeur variable, destinées au maintien des articles de pansements.


2 ) Indication : Maintien de compresse, d'attelles. Couvrir ou isoler des plaies.


3 ) Composition : Tissu de coton hydrophile blanchi et purifié.


4 ) Caractéristiques :


Les bandes peuvent être fabriquées selon deux procédés : avec ou sans lisière.


5 ) Présentation du produit fini :


Les bandes sont enroulées et conditionnées soit unitairement soit en vrac.

Longueur de 3 m ou 5 m. Largeur de 5, 7, 10 ou 15 cm.


B ) Compresses de gaze hydrophile de coton :


1 ) Définition :


Pièces de gaze pliées. On les distingue selon le type de pliage, le nombre de plis et la dimension.


2 ) Indication : Détertion ( nettoyage ) ou protection.


3 ) Composition : 17 fils ou 13 fils lourds.


4 ) Caratéristiques :


  • moyenne : 7,5 x 7,5. C'est la plus courante pour les soins et les pansements.

    Capacité d'absorption de 20 g.

  • grande : 10 x 10. C'est la compresse du bloc opératoire.

    Capacité d'absorption de 40 g.

  • radio detectable : C'est une variante de la grande qui présente un matériau radio opaque

  • spécialisée : Dimension particulière, utilisation spécifique (milieu orthopédique par exemple).


5 ) Présentation :


  • compresses non stériles : paquet de 100 ou 200.

  • compresses stériles : à l'unité, par 2, par 5 ou par 10.




C ) Compresses en non tissé :


1 ) Définition :


C'est une copie de la compresse de gaze hydrophile de coton dont la toile de gaze a été remplacée par un voile en non tissé.


2 ) Utilisation : Elle est très récente et a de plus en plus remplacé la compresse traditionnelle.


3 ) Présentation : = compresse hydrophile de coton.


D ) Produits apparentés aux compresses :


1 ) Compresses oculaires ( rondelles oculaires, pansements ophtalmiques) :


De forme généralement ovale, elles sont composées d'une masse absorbante de coton purifiée ou stérile. Elles sont utilisées pour l'application de pommades ophtalmiques, pour couvrir une plaie ou pour occulter la vision.


2 ) Compresses absorbantes ( coussinets d'allaitement ) :


Elles sont constituées d'une masse absorbante en coton ou en ouate de viscose qui est prise dans un voile de gaze ou de non tissé. Elles ont une capacité absorbante qui se situe entre la compresse et le pansement absorbant.


IV ) PANSEMENTS HYDROCOLLOIDES :

pansements anti escarres, protecteurs cutanés


A ) Définition :


Pansements présentés sous forme de plaque adhésives, composés à base d'hydrocolloïdes, en particulier de carboxyméthylcellulose, le tout ensserré dans un réseau de polymères.

Ce sont les pansements dits «seconde peau»


B ) Les indications :


  • sur une peau saine : on utilise sa qualité de protecteur cutané en prévention des escarres ou en zone péristomiale.

  • sur une peau lésée : sur de plaies avec pertes de subtance, sur des ulcères de jambe, sur des escarres, sur des brulures du 1er ou 2d degré, sur des sites donneurs de greffe.


C ) La composition :


On a d'une part une masse hydrocolloïdale (= partie hydrophile, absorbante), et d'autre part la matrice polymérique adhésive (= partie hydrophobe).


D ) Les caractéristiques :


Elles ont un haut pouvoir absorbant toujours du coté hydrophile, une très bonne adhésivité en milieu sec et surtout une non adhérence à la plaie. Elles ont une très bonne conformabilité et sont imperméables aux liquides et aux bactéries.


E ) La présentation :


Plaques opaques ou transparentes ; carrées, rectangulaires ou triangulaire ; stériles ou non stériles.


V ) LES SPARADRAPS :


A ) Définition :


Ce sont des articles non médicaux destinés à fixer le matériel pansement sur la peau.


B ) Composition :


D'une part on a le support qui peut revêtir trois aspects :


  • le tissu : forme tissée, grande résistance

  • le non-tissé : perméable à l'air et à la vapeur d'eau

  • le plastique : imperméable, qualité de transparence


D'autre part on a des masses adhésives :


  • masses traditionnelles : longue tenue, risques allergiques

  • masses acryliques : excellente tolérance cutanée, ablation indolore car le pouvoir adhésif est moindre, pas ou peu de trace sur la peau, transparentes aux rayons X et à la lumière.


C ) La présentation :


Chaque rouleau se compose d'un mandrin central (carton ou plastique) et d'un dévidoir plastique.


Dimensions : 1,5 ; 2 ; 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 ; 15 ; 18 ; 20 ; ou 30 cm.


VI ) LES SUTURES CUTANEES ADHESIVES STERILES :


Elles sont constituées d'un support non tissé poreux enduit d'un adhésif hypoallergénique et renforcées de fibres longitudinales le tout pour en accroître la résistance (stéristrip, urgostrip).


VII ) LE PANSEMENT AMERICAIN / LE PANSEMENT COMPRESSIF :


Il se caractérise par sa capacité d'absoption particulièrement importante (150 à 600 ml).

L'absorbant en pulpe de cellulose est compris entre une feuille de cellulose recouverte de non tissé blanc et un voile hydrophobe en non tissé bleu.


Dimensions : 10x20 cm ; 20x25 cm ; 20x30 cm.


VIII ) LES PANSEMENTS ADHESIFS NON MEDICAUX :


Ils sont destinés à isoler ou proteger la peau saine ou la peau lésée.

Ils sont constitués d'un sparadrap sur lequel est fixé un matériau de pansement tel que la gaze hydrophile ou l'ouate de viscose.


IX ) BANDES POUR IMMOBILISATION / BANDES PLATREES :


Ce sont des bandes imprégnées de platre de qualité chirurgicale. Le début de prise est compris entre 120 et 150 s et la fin de la malléabilité intervient en 300 s.

Ces bandes permettent la confection d'appareils d'immobilisation d'urgence pour des foulures ou des fractures. On les trempe dans l'eau tiède, on essore doucement et pendant l'application on réalise un lissage fréquent.

Avant l'application il est souhaitable de poser un jersey tubulaire pour proteger la peau.

Bandes platrix ou biplatrix, de couleur rouge ou bleue, de différentes tailles.


X ) BANDES DE CONTENTION :


Elles ont pour but d'exercer une contention dans différentes affections ou traumatismes :


  • la phlébologie : dans le cas de thrombose, de varices, d'ulcères variqueux, contention aprés stripping, dans le cas de sclérose.

  • la traumatologie : dans le cas de la contention tendineuse, articulaire ou musculaire.


Elles peuvent être adhésives ou non, avoir un aspect rigide ou souple.


Exemple : Elastoplaste, Extensoplaste, Somos, Strappal, Cohébau, ...


XI ) FILETS TUBULAIRES DE PROTECTION :


Ce sont des filets de grosses mailles élastiques, extensibles, legers, aérés qui sont utilisés pour maintenir des compresses ou des pansements sans coller ou comprimer.

Ils sont lavables, inaltérables aux graisses et pommades ainsi qu'a la transpiration.

Ils existent en plusieurs tailles et dimensions adaptées à l'endroit d'application.


Partager cet article
Repost0
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 22:20

LES AUTOTESTS


I ) DEFINITION :


L'autotest est une épreuve biochimique miniaturisée, pouvant être pratiquée par tout public, avec un résultat immédiat, interprétable par toute personne et dans les circonstances les plus variées.


II ) APPAREILS POUR DIABETIQUES :


A ) Autopiqueur sanguin :


Il sert à prélever rapidemment et sans douleur une goutte de sang capillaire soit au bout des doigts ou encore au niveau du lobe de l'oreille. Il est en forme de stylo ou de briquet. Il est constitué d'un corps et d'aiguilles que l'on appelle plus précisement lancettes à usage unique. Tout ces articles sont sur la liste LPPR (pris en charge par la sécurité sociale).


B ) Lecteur de glycémie :


Il permet de calculer la glycémie de manière quantitative à partie de la goutte de sang prélevée. On utilise à cet effet des bandelettes réactives spécifiques à chaque marque d'appareil. Tout ces articles sont également pris en charge par la sécurité sociale.


III ) AUTRES TESTS CHIMIQUES :


A ) Tests qui concernent la cétonurie : On recherche les corps cétoniques dans les urines.


Acetest : sous forme de comprimés / Kétodiastix : sous forme de bandelettes


B ) Tests qui concernent la glycosurie : On recherche le glucose dans les urines.


Clinitest : sous forme de comprimés / Clinistix : sous forme de bandelettes


C ) Tests qui concernent la proteinurie : On recherche les proteines dans les urines.


Micral test : sous forme de comprimés / Albustix : sous forme de bandelettes


D ) Tests qui concernent l'hématurie : On recherche les hématies dans les urines.


Hémastix : sous forme de bandelettes


Remarque : Il existe également des autotests qui font plusieurs tests à la fois.


IV ) TESTS DE GROSSESSE : Ils sont désormais basés sur l'activité antigénique de l'hormone gonadotrope. Ils peuvent être pratiqués dés le 1er jour de retard des règles en raison d'une sensibilité accrue. Il vaut mieux le faire le matin : urine plus concentrée.


V ) TEST D'OVULATION : Ils permettent de connaître la période de fécondabilité de la femme et donc de multiplier les chances de grossesse. Il est important de connaître la durée des 3 derniers cycles et de collecter des urines aux mêmes heures en cas de tests successifs.


VI ) AUTRES TESTS : Ethylotests, tensiomètres...

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 21:49

LA CONTACTOLOGIE


I ) L'INTERET :


Les lentilles présentent des avantages certains : elles accompagnent le mouvement de l'oeil, elles élargissent le champ visuel, la vision périphérique est excellente et l'acuité visuelle plus précise.

Il existe des lentilles adaptées à tous les défauts de vision : myopie, presbytie, hypermétropie, astigmatie. Elles offrent une réponse adaptée à chaque cas.


II ) DIFFERENTS TYPES DE LENTILLES :


Elles sont classées en 2 catégories :


  • Les lentilles rigides :

Leur diamètre est de 7,5 à 11 mm. Elles sont perméables à l'oxygène, flexibles, et ont une durée de vie de 2 à 3 ans.


  • Les lentilles souples :


Leur diamètre est de 12 à 16 mm. Elles ont une meilleure tenue sur l'oeil.

Elles contiennent entre 40 et 80 % d'eau ce qui leur confère une grande souplesse.


Elles se déclinent en deux formes :


Les lentilles jetables : Ce sont les plus récentes, leur durée de vie est courte : ce sont des lentilles à remplacement fréquent, leur utilisation ne peut excéder un mois.


Les lentilles à port journalier : Elles sont peu appréciées. On peut les porter jour et nuit.


III ) LE MARCHE :


L'ophtalmologie connait un developement de plus de 90 % en 4 ans.

La préférence des français va aux lentilles souples à 85 % et s'oriente vers les lentilles à remplacement fréquent.


IV ) L'ENTRETIEN DES LENTILLES :


A ) Nature des dépots et encrassements :


Le nettoyage des lentilles à un double rôle :


  • un rôle préventif quand à la fixation des dépots eventuels

  • un rôle de nettoyage avec une élimination des dépots


Les dépots peuvent être :

  • liés aux facteurs individuels dus aux principaux constituants du film lacrymal : yeux secs, hyperconcentration en éléments minéraux comme le calcium, hyperlipidémies.

  • d'origines extérieures : contamination bactérienne ou fongique, particules metalliques qui s'oxydent avec le temps (points de rouille), nicotine, cosmétiques, collyres colorés (rose de bengale, bleu de méthylène, rifamicine), adrénaline, benzalkonium, neosynéphrine, fluoreceine, hydroxyquinoleine, antibiotiques oraux tel la tetracycline qui colore le liquide lacrymal.

B ) Les étapes d'entretien :


  • Nettoyage : Verser quelques gouttes de produit sur la lentille ou dans le creux de la main puis masser délicatement 15 à 20 s les deux faces des lentilles en prenant garde de ne pas les toucher avec les ongles.


  • Rinçage : Il doit être abondant et effectué entre chaque étape d'entretien. Il est préférable d'utiliser une solution neuve à chaque emploi.


  • Décontamination : On va immerger les lentilles dans l'étui qui contient la solution de décontamination puis on jette cette solution et on rince l'étui.


  • Neutralisation : Elle n'existe que pour les procédés oxydants. Cette étape est très souvent oubliée ou incomplète. A la pose de la lentille l'oeil brule, il faut la retirer, la rinçer abondemment puis la replacer.


  • Déproteinisation : Elle s'effectue une fois par semaine aprés le nettoyage. Elle dure environ 15 min. Elle est suivie par un rinçage soigneux.


C ) Les solutions d'entretien :


Au début la décontamination était thermique.

De nos jours on utilise des systèmes oxydants de type catalytique, des système qui contiennent du thiosulfate de sodium et des procédés enzymatiques.

Les pharmacies ont l'exclusivité de la vente de ces produits, les opticiens ayant une dérogation.


D ) Nouvelle génération de produits :


Tous les laboratoires ont cherché à mettre au point la solution idéale : un produit multifonction permettant le nettoyage mais aussi le rinçage et le décontamination.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 19:32

LES THERMOMETRES MEDICAUX


I ) TEMPERATURE ET VARIATIONS :


Prendre la température pour déceler le symptome fièvre est un acte médical. Pour beaucoup de maladies une température élevée est un symptome important qui est un indice de gravité de la maladie. La vérification de la température plusieurs fois par jour, à heure fixe, et dans des conditions reproductibles, est essentielle.


D'une manière générale chez un sujet sain il existe des variations de la température corporelle au cours de la journée : elle est au plus bas au petit matin entre 4 et 6 h et s'élève jusqu'à son maximum entre 17 et 20 h. L'écart entre les deux extrêmes peut aller jusqu'à 1°C.


Il existe une échelle de la fièvre :


  • de 36 à 37 : absence de fièvre

  • de 37,1 à 38 : température subfébrile (sauf chez le nourrisson ou l'enfant en bas âge ou une température de 37,8 est considérée comme une indication de fièvre)

  • de 38,1 à 38,9 : fièvre moyenne

  • de 39 à 40,5 : forte fièvre

  • Au delà : très forte fièvre


II ) LA PRISE DE TEMPERATURE :


  • Au niveau de l'anus : la plus fiable

  • Au niveau sublingual : pratique mais on obtient une température inférieure de 0,3 à 0,5°C à la température rectale.

  • Au niveau de l'aisselle : moins précise mais plus agréable

  • Au niveau du front : peu précise

  • Au niveau de l'oreille : = méthode auriculaire ou tympanique


III ) THERMOMETRES MEDICAUX :


1 ) Thermomètres à alliage :


Thermomètres traditionnels remplaçants ceux au mercure.

Composition : Indium, Gallium, Etain

Le corps est en verre, cassable

C'est le thermomètre de référence


2 ) Thermomètres digitaux electroniques :


Ils possèdent un grand nombre d'avantages :


  • Rapidité de la mesure : 30 s à 1 min

  • Fiabilité et sensibilité à toute épreuve

  • Meilleure sécurité d'emploi : corps en plastique

  • Risque toxique éliminé

  • Lecture aisée

  • Emission d'un bip sonore pour signifier la prise

  • Mise en mémoire de la dernière température enregistrée

  • Legereté


3 ) Indicateurs frontaux de température :


Ce ne sont pas des thermomètres à proprement parler.

Ils ne sont pas fiables, 2,5°C < à la température classique en moyenne.

Ils ne dispensent pas de l'usage des thermomètres, ils n'ont absolument pas leur précision.


Ces pseudos thermomètres utilisent des cristaux liquides de couleurs qui ont la propriété d'en changer en fonction de la température.


Réponse assez rapide en quelques secondes.



4 ) Thermomètres tympaniques ou auriculaires :


La température tympanique reflète celle de l'hypotalamus.

Le tympan et l'hypotalamus ont en effet une vascularisation commune.

Cette mesure est rapide (quelques secondes), hygiénique (nécessite un couvre sonde à chaque usage), écologique.

C'est une mesure qui est en faveur de l'amélioration de la qualité des soins et du confort du patient.

Le cout est élevé et il faut renouveller les couvres sonde. L'appareil est fragile.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 18:56

LES ARTICLES ANTI CONCEPTIONNELS


I ) LE PRESERVATIF MASCULIN :


Bonne contraception, de plus il protège contre les MST.

Une estampille NF sur les emballages certifie la qualité selon des normes précises.

De nombreux contrôles sont effectués par le laboratoire national sur la dimension, le volume, la porosité, la stabilité des couleurs et la résistance.

Il en existe plusieurs sortes : avec ou sans reservoir, anatomique, nervuré, plus ou moins fins, lubrifiés ou non, aromatisés ...

Une notice est incluse pour une bonne utilisation.

Vérifier souvent les dates de peremption et les conserver à l'abri de la chaleur et du soleil.

Ne pas utiliser de lubrifiant sauf ceux compatibles.

Attention aux allergies : il existe des préservatifs sans latex


II ) LE PRESERVATIF FEMININ :


Il constitue un revêtement du vagin : bonne contraception, protection contre les MST.

Même propriétés que les preservatifs masculins.

Notice indispensable.


III ) CONTRACEPTION VAGINALE :


Les spermicides sous forme de tampon, gel, crème ou ovules (marque : Pharmatex)

Ils renforcent l'action du preservatif masculin si ils sont utilisés en complément.


2 niveaux d'action :


  • Ils détruisent les spermatozoïdes en séparant le flagelle du corps et en lysant la membrane cellulaire.

  • Ils épaississent la glaire cervicale qui immobilise les spermatozoïdes.


Ils ne protègent pas contre les MST. Ils respectent la flore vaginale et ont une efficacité comparable à la pillule ou au stérilet.

Les différentes formes galéniques ont des délais variables :


  • L'ovule agit de 2 à 4 h pour un seul rapport

  • La crème agit 10 h pour un seul rapport

  • Le tampon agit 24 h pour plusieurs rapport


La toilette qui suit le rapport doit être faite à l'eau claire avec du savon sans savon, pas de bain.


IV ) LES STERILETS OU DIU ( Dispositifs Intra Utérin ) :


Ils ont une propriété contraceptive lié à un effet anti-nidatoire.

Les DIU interviennent de plusieurs façon :

Ils induisent dans l'utérus une réaction inflammatoire non spécifique. Des perturbations fonctionnelles sont augmentées par le cuivre. On a une altération de la glaire cervicale et un effet gamétotoxique par les ions cuivre. On observe également une atrophie de l'endomètre dans le cas de la libération de progestérone par le DIU.

Excellente réversibilité du taux de conception dans les 12 mois qui suivent le retrait.


1 ) Stérilets au cuivre :


Support en polyéthylène radio opaque

Un fil de cuivre d'une surface minimum de 200 mm2

L'efficacité se situe entre 3 et 5 ans


2 ) Stérilets qui libèrent de la progestérone :


Le corps en plastique du dispositif contient un réservoir de 38 mg de progestérone, rendu radio opaque, dont la libération est lente et constante de 68 µg par jour pendant 18 mois ( Progestaser).

La dernière génération est le Mirena qui a une efficacité de 5 ans.


3 ) Mise en place :


La mise en place doit se faire les derniers jours des règles ou juste aprés mais jamais en seconde partie du cycle pour être sur que la femme n'est pas enceinte.

L'insertion décidée aprés examen gynécologique est généralement indolore.

Une thérapeutique préalable avec anti-spasmodique ( spasfon ) plus une antibiothérapie est préconisée. Ils y a des interactions médicamenteuses avec les AINS, l'aspirine et ses dérivés.


Contre indications à la pose d'un stérilet


Contre indications absolues, formelles :

  • valvulopathie : pose d'une valvule au niveau cardiaque

  • traitements anti-coagulants

  • grossesse

  • antécédents de grossesses extra-utérines : le but étant d'éviter la récidive

  • cancers de l'utérus

  • infections génitales évolutives

  • hemorragies génitales

  • allergies au cuivre : pour les stérilets au cuivre


Contre indications relatives, soumises à l'appreciation du gynécologue :

  • femme nullipare (qui n'a pas eu d'enfants)

  • fibromes

  • polypes endo-utérins

  • dysménorhées


Contre indications temporaires :

  • diabète non équilibré

  • vaginites

V ) LE DIAPHRAGME :


C'est une coupelle en latex fin qui est tendue sur un anneau élastique.

L'action contraceptive est réalisée par un effet mécanique.

Cette méthode n'est efficace que dans le bon choix de la taille et d'une parfaite utilisation. Ce diaphragme est placé 2 h avant le rapport et on peut y adjoindre un spermicide. Il est laissé 8 h en place. Il a une durée de vie d'un an, l'entretient se faisant avec de l'eau et du savon. Il faut le conserver à l'abri de la lumière et de la chaleur.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 13:50

LES AIGUILLES


2 sortes :


  • en acier inox, stérilisables, réutilisables, pour les seringues en verre

  • à usage unique, à embase plastique : de différentes couleurs selon le diamètre et la longueur


I ) CARACTERISTIQUES :


Ces aiguilles sont caractérisées par la longueur en mm, le diamètre en 1/10 de mm ou Gauge.


Le biseau :


biseau long : IM, ID, SC ; biseau court : IV


La couleur de l'embase :


brun : 4/10 mm

orange : 5/10 mm

bleu : 6/10 mm

noir : 7/10 mm

vert : 8/10 mm

jaune : 9/10 mm

crème : 11/10 mm

rose : 12/10 mm


II ) UTILISATION :


Chaque aiguille a sa spécificité :


  • Aiguille à infiltration : 50 et 8/10, 50 et 6/10

  • Trocard : aiguille perforeuse de flacon, 40 et 12/10

  • IM : 40 et 8/10 ou 30 et 7/10 biseau long

  • IV : 25 et 6/10 ou 30 et 7/10 biseau court

  • ID : 16 et 5/10

  • SC : 25 et 6/10


III ) AIGUILLES PARTICULIERES :


  • à biopsie : longues

  • épicraniennes : microperfuseurs, butterfly, pour éviter le repiquage

  • catheter court < 80 mm < catheter long

  • spinales ou à ponction lombaire (APL) ou de Laborde : tube acier inox triple biseau + embase translucide + mandrin + bouchon + protecteur d'aiguille.

  • de Huber : pour chambre implantable, courbe ou droite. ( de nos jours : grippeurs)


LES AIGUILLES SERTIES


La ligature est un fil sans aiguille destiné à ligaturer des vaisseaux.


La suture est un fil serti avec une aiguille destiné à rapprocher les bords d'une plaie.


Une aiguillée sertie est donc un fil de matériaux variables serti avec une aiguille et qui sert à suturer.


I ) PRESCRIPTION :


5 précisions sont nécessaires à une bonne délivrance : la nature du fil, la grosseur du fil, la pointe de l'aiguille, la forme de l'aiguille et la longueur de l'aiguille.


A ) Nature du fil :


  • La soie : non résorbable. Utilisée sur une peau peu charnue, très mobile (mains, cuir chevelu)

  • Le nylon : non résorbable. Utilisé sur une peau épaisse (chirurgie du visage ou réparatrice)

  • Le lin : non résorbable. Utilisé pour toute suture de peau.

  • Le polyester : très résorbable. Utilisé pour des sutures minutieuses (chirurgie esthétique, endobuccale, gynécologique)

  • L'acier : non résorbable. Utilisé sur des endroits très musclés, de grande longueur. On évite le visage. Il peut être monofil, tressé, torsadé, cablé ou gainé.

  • Le catgut : Multiples usages. C'est un cas de matériovigilance : il était fait à partir d'intestin de mouton donc risque de maladies. De nos jours il n'est plus commercialisé.


B ) Grosseur du fil :


  • Calibres fins : réservés aux résorbables (chirurgie esthétique, endobuccale, gynécologique)

  • Calibres importants : réservés aux non résorbables (endroits charnus, musclés, plaies profondes)


Le diamètre du fil s'exprime en 1/10 de mm ou en décimal : 0, 00, 000.


C ) Pointe de l'aiguille :


Ronde ou plus souvent triangulaire.


D ) Forme :


Droite ou courbe ( 4/8 ou 3/8 de cercle)


E ) Longueur :


Entre 15 et 25 mm : aiguille classique


> 25 : plaies importantes, profondes


< 15 : pour la chirurgie fine, délicate




PERFUSEURS ET TRANSFUSEURS



I ) PERFUSEURS :


Notions de quantité et de temps.


Ils sont constitués de 8 parties :


  • Un perforateur : un canal pour l'air, un autre pour le soluté.

  • Une prise d'air incorporée muni d'un filtre anti bactérien (que pour les flacons)

  • Un compte goutte qui descend dans la chambre du perfuseur muni d'un filtre important pour retenir les impuretés (maillage de 20 um)

  • Une tubulure en PVC très souple, relativement longue.

  • Un régulateur de débit muni d'une mollette.

  • Un embout terminal

  • Option n° 1 : Site d'injection en Y

  • Option n° 2 : Robinet 3 voies



II ) TRANSFUSEURS :


3 différences avec les perfuseurs :


  • Aucune option : On ne passe que du sang, une poche passant en 45 min il ne faut pas d'intéraction car on doit déceler rapidemment un problème éventuel dû au sang.

  • Compte goutte : Il est multiplié par 2.

  • Filtre : Il a un maillage de 200 um car les molécules du sang sont plus grosses.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 23:30

Les sondes sont des tubes cylindriques, flexibles, creux, ouverts aux deux extrémités, qui servent à explorer, laver, vider, des cavités naturelles ou accidentelles (= chirurgicales).


Les canules sont plus courtes, rigides, de diamètre plus important et se présentent avec ou sans robinet. Elles servent à introduire dans l'organisme des liquides ou à drainer des sérosités (pus).

 

I ) LES SONDES :


Elles sont en latex ou en plastique, en silicone ou encore siliconées. Celles qui sont en silicone ou siliconées (revetement en silicone) sont les plus utilisées. Elles offrent une résistance thermique, mécanique, chimique et surtout hydrophuge (résistance à l'eau) qui leur permet de rester à demeure entre 15 et 21 jours. Elles sont à usage unique et se présentent sous conditionnement stérile.


A ) Usage et dimensions :


1 ) Usage :


Sondages : urine, lavages (vessie et prostate), drainage.


2 ) Longueur et diamètre :


Longueur exprimée en cm : la sonde moyenne fait 40 cm


Diamètre :

              • filière de charrière 1Ch = 1/3 mm

              • filière de Pasteau Béniqué 1PB = 1/6 mm


B ) La forme :

Elles sont composées d'une tête, d'un corps et d'une embase.


1 ) La tête :


Voir le schéma : tableau 1 , morphologie des sondes


a ) Le bout : droit, béquillé, coudé, béniqué, plein, creux, cylindrique, en biseau, ou olivaire.


b ) Les oeils : latéral, bilatéral, terminal (forme biseauté préconisé).


c ) Le ballonet : Uniquement sur la sonde de Foley et la sonde de Pouliquen.


2 ) Le corps : Il est toujours cylindrique seul la charrière varie.


3 ) L'embase : droite, à godet, à godet + ergot (il renseigne sur la courbure) .



C ) Différents types de sondes :


1 ) Sondes vésicales :


a ) Sonde de Foley :


Elle est plus longue pour l'homme que pour la femme. Munie d'un ballonet elle est placée dans la vessie plusieurs jours pour en assurer le drainage. On introduit un liquide stérile dans le ballonet à travers le bouchon valve par l'intermédiaire du conduit de gonflage. Le ballonet est plus ou moins important selon la quantité de liquide que l'on peut y injecter (de 10 ml à 50 ml). Il sert à maintenir la sonde dans la vessie, il ne change pas le diamètre de la sonde. Il existe des sondes à double courant (3 lumières).


b ) Sonde de Nelaton : droite, un oeil


c ) Sonde de Mercier : béquillée, deux oeils


d ) Sonde de Tienamm : béquillée, olivaire, deux oeils. Elle permet un meilleur maintien.


2 ) Sondes de Pouliquen :


Ballonet de 150 ml.

Sondes pour lavements barytés (baryum).


3 ) Sondes à urétérostomies :


Sondes longues, graduées tous les 10 cm. Opaque aux rayons X. Elles assurent le drainage de l'urine directement par l'uretère.

Sondes de Pezzer, Sondes de Malecot


4 ) Sondes gastroduodénales ou stomacales :


Sondes longues, graduées tous les 10 cm. Opaque aux rayons X.

Elles sont utilisées au niveau de l'estomac et sont lestées pour une facilité d'insertion.

2 usages : nutrition ou lavement gastrique (en cas d'intoxication médicamenteuse par exemple).

Sondes de Ryle, Sondes de Levin


5 ) Sondes à aspiration bronchique :


Sondes longues : 60 cm

Orifice terminal en biseau ou droit


6 ) Sondes à oxygène : Longueur classique, plusieurs oeils, avec ou sans compresse.


7 ) Accessoires adaptables : Fosset / Fausset ( = bouchon), poches à urine.



II ) LES CANULES :


Elles sont rigides, en pyrex, en porcelaine, plastique acrylique ou métal.


A ) Canules vaginales :


En pyrex, à 5 trous, droite, simple ou double courant.


B ) Canules à lavements rectaux :


Type Chatelguyon

Type Plombières


C ) Canules à lavements barytés :


Canules de Pouliquen


D ) Canules de Pozzi :


En pyrex, usage ORL.

Elles servent aux lavages de gorges. Elles ont une petite boule au bout pour ne pas blesser l'arrière gorge.


E ) Canules rectales rigides :


Elles s'adaptent sur les bocks à douche.


F ) Canules rétronasales de Moure :


En métal, usage ORL.


G ) Canules de Guedel :


Utilisées en réanimation, en cas d'anesthésie elles empêchent l'asphyxie.


H ) Canules de Krishaber :


Utilisées chez les trachéotomisés permanents.

Accessoire : goupillon de nettoyage.


III ) LEGISLATION :


Les sondes et canules qui dépassent 18 cm suivent la législation des produits anticonceptionnels et abortifs : Prescription médicale obligatoire.


L'ordonnance doit être conservée 3 ans : pour les inspecteurs en pharmacie, pour la police.


Partager cet article
Repost0
2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 12:56

LES POIRES


Réservoirs avec ou sans canule de capacité variable et dont le but est d'administrer soit des lavement soit des lavages auriculaires ou des injections vaginales.


A ) Poires à lavement :


Elles possèdent une canule rigide. Un lavement consiste à introduire dans le rectum une solution médicamenteuse ou une solution évacuatrice.


B ) Poires à bout effilé :


De taille réduite elles sont entièrement en caoutchouc y compris la canule donc plus souples et sont utilisées pour les lavages auriculaires (taille 1,2,3), ou pour les lavements des nourrissons et des enfants (taille plus grandes).


C ) Poires à injection vaginale :


Elles sont en caoutchouc plus épais de capacité 350 à 500 ml et sont terminées par un col de large diamètre sur lequel s'adapte la canule : canule ordinaire à 5 trous à droite, canule avec dispositif pour jets rotatifs ou canule retractable dans la poire. Les injections vaginales sont autorisées uniquement sur prescription médicale car leur usage trop fréquent peut détruire la flore vaginale.


LES BOCKS A DOUCHE / A LAVEMENT / DOUCHE D'ESMARCH


Récipient en plastique sur lequel est fixé un tube plastique extremement souple (tube à douche d'Esmarch), un robinet et une canule rigide. Tout peut se vendre séparement ou en kit. L'utilisation du liquide doit se faire à une température voisine de 37°C. Mettre le récipient en hauteur, moderer le débit, garder le lavement le plus lontemps possible, évacuer sur un bassin ou aux WC. Ce lavement peut être préconisé avant une radio des intestins par exemple.


LES ARTICLES POUR INCONTINENCE URINAIRE


A ) Collecteurs externes d'urine :


Ils sont utilisés pour les hommes et adhèrent à la verge par un adhésif ou un joint collé. Ils se composent d'un étui pénien, de joints de fixation, de raccord, et d'une poche vidangeable munie d'une valve anti-reflux. Capacité : 500ml à 2 l

De plus en plus les étui pénien sont sans raccord et auto adhésifs.

Le latex causant des allergies on utilise le silicone.


B ) Matériels absorbants :


  • Alèses absorbantes en non tissé munies d'une feuille intraversable.

  • Garnitures périodiques pour femmes utilisées pour de faibles incontinence (20ml/24h)

  • Change complet pour adulte

  • Couches jetables en coton

  • Coquilles ou coques absorbantes pour homme incontinent leger

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 12:51

I ) DEFINITION :


Stomie : Intervention qui consiste à aboucher à la peau une portion du tube digestif ou des voies urinaires. Elle implique une absence de sphincter donc il n'y a pas de contrôle volontaire de l'elimination d'ou la necessité d'appareiller.(cancer des intestins , ... )


Abouchement : Jonction de choses creuses, qu'elles soient de même nature ou que l'une soit le réceptacle à l'autre.


II ) DIFFERENTS TYPES DE STOMIES :


A ) Les entérostomies :


Elles représentent 95 % des stomies et ce sont des abouchements du tube digestif à la peau.


  • Gastrostomie : abouchement de l'estomac à la peau (apport d'éléments nutritifs)

  • Jéjunostomie : abouchement du jéjunum à la peau (rejet de selles)

  • Iléostomie : abouchement de l'iléon à la peu (rejet de selles)

  • Colostomie : abouchement du colon à la peau (rejet de selles) 94 % des ventes à l'officine

B ) Les urétérostomies :


C'est l'abouchement d'un ou des deux uretères à la peau.


C ) Les cystostomies :


C'est l'abouchement de la vessie à la peau.


III ) LE MATERIEL :


A ) Les critères de qualités :


  • Etancheité

  • Resistance

  • Hypoallergenique

  • Legereté, souplesse

  • Aspect financier


B ) La présentation :


  • Poche monobloc : La surface d'adhérence est solidaire de la poche : facile d'emploi, risque de dermabrasion.

  • Poche bibloc : Support et poche séparés. On laisse le support en place 1 à 3 jours : moins de dermabrasion.


C ) Les caractéristiques :


a ) Surfaces d'adhérence :


  • Adhésifs multiperforés qui laissent respirer la peau

  • Protecteurs cutanés de type hydrocolloïde : résistants aux effluents, propriétés cicatrisantes

  • Protecteurs cutanés multiperforés : très conformables et très adhérents



b ) Les poches :


  • opaques : pour les personnes autonomes (discrétion)

  • transparentes : pour le milieu hospitalier (facilité d'analyse)


Les poches de colostomie sont toujours fermées et de taille réduite.

Les poches d'iléostomie sont plus grandes, ouvertes (selles plus importantes et plus liquides).

Les poches d'urétérostomie sont trapezoïdales et possèdent un système de vidange (tubulure).


c ) Les obturateurs :


Les obturateurs sont les mêmes pour un type de poche et sont réglables par découpe de 5 en 5mm.


d ) Les accessoires :


  • Le clamp : pour fermer les poches munies d'ouvertures (étancheité)

  • Le filtre : pour les poches de colostomie, il absorbe les odeurs et les gazs

  • La ceinture de maintien : pour les colostomisés obèses

  • Les crèmes : Sous forme de gel pour le nettoyage de la zone péristomiale (ex : Hydrogel) ou sous forme de pate pour le colmatage des fissures péristomiales (ex : Duoderm).


IV ) URETEROSTOMIES :


Origine des infections : néoplasiques (formation pathologique d'un tissu nouveau) ou cancéreuses.

Conseils : Boire beaucoup d'eau déminéralisée ( 2,5 l ), pas de choux, poireaux, etc...


V ) COLOSTOMIES ET ILEOSTOMIES :


4 origines :


  • Recto-colites ulcérohémorragiques

  • Polypose rectocolite héréditaire

  • Cancers ano-recto

  • Maladie de Chrön


Plus on remonte vers l'estomac et plus on fait marche arrière dans le processus digestif c'est à dire que les selles sont plus liquides moins denses et plus abondantes.


Conseils : Une alimentation équilibrée, pas d'aliments provoquants des gazs, constipation ou diahrées, pas d'épices, alcool très modéré. Hygiène locale à l'eau et au savon (savon de marseille).




VI ) L'IRRIGATION COLIQUE :


Elle est réservée au colostomisés gauche.

C'est un lavement d'eau tiède qui est administré grâce à un matériel adapté. Il provoque une évacuation complète du colon qui va suspendre l'émission de matière pendant 48 à 72h. Le but étant de ne pas mettre de poche de recueil ou le port de mini poches.

Le matériel comprend 3 parties : un réservoir de 2 l relié à une tubulure munie d'un régulateur de débit et relié à une canule, plusieurs grandes poches en plastique ouvertes aux deux extrémités, des pinces.

C'est un entrainement pour la personne et ce doit être non ponctuel.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens